Non. L'asile n'est accordé qu'aux personnes qui sont réellement et individuellement persécutées dans leur pays d'origine. Les problèmes économiques comme le chômage ne sont pas un motif d'asile.

Une personne ayant reçu une décision négative en matière d'asile doit retourner immédiatement dans son pays d'origine. Après avoir dit aux autorités européennes que vous souhaitez demander l'asile dans leur pays respectif, la procédure d'asile commence dans un pays spécifiquement déterminé - vous ne pouvez pas choisir le pays. Les autorités prennent une décision très rapidement, dans de nombreux cas entre 72 heures et 3 mois. Pendant cette période, vous devez rester dans une zone restreinte.

C'est absolument faux. Tous les cas sont traités de la même manière. Ce n'est que si vous pouvez prouver que vous risquez réellement d'être persécuté individuellement dans votre pays d'origine que vous trouverez une protection en Europe. Toutes les conditions doivent être remplies et sont examinées en détail. Cela vaut également pour les mineurs non accompagnés et sans famille en Europe. Les autorités européennes vérifieront également votre âge de manière approfondie à l'aide de divers tests médicaux.

La vérité est que les mineurs sont particulièrement exposés aux abus et à l'exploitation sur les routes migratoires dangereuses.

Ce n'est pas vrai du tout. La seule chance d'obtenir une protection en Europe est de raconter VOTRE VRAIE histoire. Il y a des conséquences majeures si vous mentez aux autorités. Les autorités européennes sont très expérimentées et vérifieront rigoureusement chaque détail de votre histoire, encore et encore. Les agents et les fonctionnaires qui mènent les entretiens ont reçu une formation spéciale pour distinguer la fiction des faits.

Ce n'est que si vous fuyez réellement en raison de persécutions individuelles que l'asile vous sera accordé et que vous serez autorisé à rester.

La réponse n'est pas aussi simple. La procédure d'asile est complexe et approfondie et tient compte de nombreux facteurs concernant votre situation spécifique et individuelle dans votre pays d'origine. L'un de ces facteurs est la possibilité d'une alternative de vol intérieur dans votre pays d'origine, par exemple. Vous n'obtiendrez une protection que si vous êtes personnellement persécuté dans votre pays d'origine (pour les raisons énumérées dans la Convention de Genève sur les réfugiés) et s'il n'existe - aux yeux des autorités compétentes en matière d'asile - aucune région dans votre pays où vous seriez à l'abri de cette persécution. La pauvreté ou les problèmes économiques ne sont pas des raisons pour lesquelles une décision d'asile positive vous autorise à rester. Si vous ne recevez pas de protection, vous devez rentrer chez vous.